POSTED BY 60milliongirls | Jan, 23, 2023 |

Janvier 2023

La tempête de verglas – revisitée…

Il y a 25 ans, le 4 janvier, ce qui a débuté en pluie est devenu une tempête de verglas inoubliable qui a presque fait chuter Montréal et la province. Au milieu de l’hiver de 1998, près de 5 millions de Canadiens dans le Sud-Est du Québec, de l’Est de l’Ontario et d’une partie des Maritimes ont été privés d’électricité, dans certains cas jusqu’à 35 jours. Plusieurs d’entre nous conservent des souvenirs incroyables de ces semaines froides et noires.

Alors que les Forces armées canadiennes et la Croix-Rouge ont offert des secours, des abris et de la nourriture aux personnes dans le besoin, des milliers de spécialistes de l’Hydro-Québec ont travaillé 24 heures par jour, appuyés par des équipes américaines. Leur aide était essentielle. Une chose m’a frappée alors que je lisais les divers comptes-rendus et rapports. Nous avons survécu à cette crise majeure sans résultats catastrophiques grâce à la créativité, les compétences et l’engagement communautaire des gens de tous les jours, et ce, partout.

D’où provient l’aide

C’est là que j’ai fait un parallèle avec la crise climatique d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement le gouvernement, les Nations-Unies, les rencontres de la COP ou les innovations technologiques qui nous permettront de survivre. Ce sont les milliers de personnes qui offriront des solutions extraordinaires adaptées aux endroits spécifiques où elles vivent. En ayant accès à une éducation de qualité, les personnes acquièrent les outils dont elles ont de besoin pour se protéger, ainsi que leurs familles et leurs communautés – de plus, elles offrent des filets de sécurité aux autres pays. Les idées élaborées localement peuvent éventuellement aider la terre entière.

Veiller à ce que les filles aient accès à l’école est l’une des quelques solutions durables à long-terme quant au changement climatique. Nous avons besoin de l’intelligence, l’expertise et le désir de participer de tous les gens afin de changer notre modalité de vie et ainsi être en harmonie avec notre planète. Partout, les filles et les femmes doivent participer aux prises de décisions : économiques, politiques, environnementales, sociales; et ce, à tous les paliers de la planification. Tant qu’il n’y aura pas d’équité selon le genre et une place où chaque personne peut prospérer, nous n’établirons que des solutions à court-terme plutôt que ces solutions holistiques qui prennent en considération les besoins et les capacités de tous les gens.

Ce que nous faisons

C’est pour cette raison que 60 millions de filles a élargi son équipe de R & D (recherche et développement) pour inclure dix membres qui œuvrent afin d’identifier les meilleures approches pour inclure l’action climatique dans les projets que nous appuyons. Nous recherchons du contenu à jour que nous pourrions ajouter à nos laboratoires d’apprentissage mobiles (LAMs) déjà sur le terrain, du contenu tel que pour l’agriculture régénératrice, le design et les matériaux durables pour la construction d’écoles et de maisons, comprendre les changements climatiques. Nous y ajoutons des liens avec les jeunes activistes à travers le monde afin que les filles et les garçons puissent apprendre et ainsi œuvrer dans leurs propres communautés. Nous espérons coopérer avec d’autres ONG, groupes de réflexion et organismes œuvrant dans le domaine du changement climatique, de l’équité selon le genre et de l’éducation afin d’identifier les liens communs et nous appuyer mutuellement pour effectuer des changements de la façon la plus efficace et durable possible.

Joignez-vous à nous – que ce soit en faisant un don essentiel qui nous permet d’avancer des projets novateurs ou en partageant ce que nous faisons aux autres personnes sur votre réseau; une étape importante en vue de permettre à 60 millions de filles d’élargir son rayonnement et rehausser son impact.

Ensemble nous pouvons appuyer la prochaine génération pour un bel avenir durable.


 

Pourquoi appuyez-vous 60 millions de filles?

Robert Waller appuie depuis longtemps 60 millions de filles. Il vit à Ottawa où il travaille comme analyste de risques pour des organismes (musées, librairies, archives) qui souhaitent conserver leur propriété culturelle.

Lors d’un voyage en Inde, Robert a été profondément touché par les gens qui quêtaient de l’argent dans les rues, surtout les femmes avec des enfants dans les bras. À son retour, il s’est demandé comment ses dons pourraient avoir un plus grand impact. Il a déterminé qu’en contribuant à l’éducation des femmes dans les pays en développement, il pourrait aider et favoriser davantage l’émancipation de celles-ci. Robert a fait une recherche visant à identifier un organisme qui mettait principalement l’accent sur l’éducation des femmes et a ainsi découvert 60 millions de filles. Depuis ce moment, il est devenu un fidèle donateur.

En plus de contribuer généreusement, Robert est créatif quant à ses modalités de collecte de fonds. Par exemple, lors de son dernier anniversaire, il a demandé à ses amis et aux membres de sa famille de faire des dons à la fondation par l’intermédiaire de Facebook; cette démarche remplaçait les cadeaux habituels. Il a lancé le tout en y versant lui-même des fonds. Un autre projet novateur lui est venu à l’esprit durant les restrictions de la COVID-19 alors qu’il a organisé un visionnement virtuel de la conférence annuelle de 60 millions de filles avec quelques nouveaux amis afin de les sensibiliser aux objectifs de la fondation et recueillir des fonds.Il cherche constamment de nouvelles façons de contribuer!

La philosophie de Robert est : « il n’est nullement gênant de demander des dons aux gens; vous leur offrez une occasion de faire du bien à leur âme ». Et nous pourrions ajouter, du bien pour le monde entier.

Merci de tout cœur Robert de votre appui indéfectible, créatif et à long-terme!!

 


 

Vous voulez partager votre histoire ?

Écrivez-nous à info@60millionsdefiles.org et nous pourrons présenter votre histoire dans notre prochain bulletin.

 


 

Une main charitable : un enseignant revoit la persévérance de Montréal jusqu’au Bénin

Martin Chevalier enseigne l’Éthique et la Culture religieuse au niveau secondaire au Québec. Martin et ses étudiant(e)s appuient depuis longtemps 60 millions de filles et suivent notre travail de près. Ils ont été inspirés par le potentiel du laboratoire d’apprentissage mobile (LAM). En mars 2020, Martin avait planifié un voyage avec un groupe de 16 étudiant(e)s au Bénin. Les étudiant(e)s ont travaillé ensemble pour planifier leur projet. Leur but était de faire une collecte de fonds pour deux LAMs, mission qu’ils ont accompli avec succès! Malheureusement, à cause de la pandémie, le voyage a été annulé et le matériel a été entreposé.

Deux ans plus tard, au printemps de 2022, Martin a enfin repris contact avec Monseigneur Gnon Houssou, son coordonnateur du projet au Bénin. Ils ont planifié le voyage de nouveau; cependant, cette fois-ci, il n’y aurait pas d’étudiant(e)s. Seuls Martin et son fils de 9 ans voyageraient. Le plan était d’installer un LAM pour un programme parascolaire dans Dassa-Zoumé et un autre dans un orphelinat de la capitale, Porto Novo. Lorsque nous avons parlé avec Martin de son expérience, il a dit qu’il a souvent dû s’adapter durant ce voyage. Par exemple, il a découvert que l’école dans laquelle le LAM devait être installé était une école secondaire et non une école primaire comme semblait l’indiquer la communication venant du terrain. Le matériel sur le serveur n’était donc pas préparé en fonction de ce groupe d’âge.

Malgré les situations inattendues, Martin a pu installer les LAM dans l’école et dans l’orphelinat. Il a souligné qu’il est essentiel d’avoir de l’appui technique proche afin de veiller au fonctionnement durable du système. À l’orphelinat, un ingénieur de la localité a offert son aide. À l’école secondaire, le LAM est maintenant installé dans la bibliothèque de l’école et disponible pour tous/toutes les étudiant(e)s avec le contenu approprié!

Le voyage de Martin et de son fils au Bénin a été mémorable. Il souligne que les étudiant(e)s qu’il a rencontré(e)s étaient hautement motivé(e)s d’explorer le contenu sur les tablettes et les portables. En ce moment, le matériel éducationnel traditionnel disponible pour les étudiant(e)s est limité, surtout à l’orphelinat. Martin réalise que des ressources technologiques additionnelles feraient toute la différence quant à leur éducation.

Merci à Martin, son fils et les étudiant(e )s qui ont travaillé sur le projet en 2020 et bravo d’avoir atteint votre but avec une énorme dose de flexibilité, de persévérance et de patience!

 


 

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TAGS : Changement climatique École de politiques publiques Max Bell Éducation des filles Conférence virtuelle 2022 Lakeshore Kiwanis Rentrée scolaire Résilience climatique