Les mutilations génitales féminines (MGF) sont des pratiques qui à la fois altèrent les organes génitaux externes de la femme ou bien les estropient intentionnellement pour des raisons non- médicales. Ces interventions de facteurs culturels, religieux et sociaux entreprises au sein des familles et des communautés ne représentent aucun bienfait à l’égard de la santé des jeunes filles ni des femmes. Elles comportent l’ablation partielle ou totale des tissus génitaux et entravent le fonctionnement naturel de l’organisme féminin, avec l’objectif spécifique de réduire la libido féminine. Les instruments chirurgicaux consistent, entre autres, de rasoirs, de couteaux et de morceaux de verre.

Cette intervention est surtout pratiquée dans l’ouest, l’est et le nord-est de l’Afrique, dans certains pays de l’Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d’immigrants en Amérique du Nord et en Europe. Selon les recherches menées en Angleterre,  jusqu’à 6000 jeunes filles à Londres sont à risque de subir des MGF. Au Royaume-Uni dans son ensemble  22,000 filles seraient menacées.

Le film  Cut – Some Wounds Never Heal a été réalisé par des écolières âgées de 12 à 15 ans de l’École de technologie Lilian Baylis à Londres. Ces jeunes filles sont parvenues de familles immigrantes de l’Afrique de l’Est affectées par le MGF. Ces étudiantes ont reçus l’appui de l’organisation Kids Task Force ainsi que du  réalisateur Rob White. Le film met en vedette le top model somalien Waris Dirie, qui est elle-même victime de la pratique. La fondation de Waris Dirie Desert Flower Foundation entame de mettre fin à la MGF en sensibilisant le publique, en créant des réseaux, et en organisant des événements et des programmes éducatifs.

La fondation soutient également les victimes de la MGF.  Le film sera disponible dans toutes les écoles du Royaume-Uni à des fins éducatives.