Les parents des écolières enlevées par des militants du groupe islamiste Boko Haram le 14 avril dernier au Nigeria dénoncent l’échec des autorités à leur venir en aide. Les familles des quelque 100 à 200 jeunes filles du niveau secondaire sont d’autant plus inquiètes que les rumeurs circulent que celles-ci feraient l’objet de mariages forcés au Tchad et au Cameroun à des membres de Boko Haram. L’enlèvement de masse compte parmi les événements qui ont le plus choqué l’opinion publique depuis le début de l’insurrection islamiste au Nigeria, qui a fait des milliers de morts en cinq ans. Boko Haram, dont le nom en langue haoussa signifie « l’éducation occidentale est un péché », prend régulièrement pour cibles des écoles.

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