Quelque 200 personnes ont assisté à la 9e conférence annuelle de la fondation 60 millions de filles, tenue le 4 novembre à l’Ermitage du Collège de Montréal. L’encan silencieux a permis d’amasser 10 400 $, qui serviront à financer nos projets. La conférencière invitée Bev Carrick, de CAUSE Canada, nous a entretenu de la présence de cet organisme en Sierra Leone, présentement en proie au virus Ebola. La Fondation a collaboré à deux de ses projets dans cette région, dont le projet pilote d’autoapprentissage assisté par ordinateur dans un environnement rural, qui s’est terminé en juin.
Par ailleurs, Sheena Bell, de l’Institut de la statistique de l’UNESCO, a brossé le tableau évolutif de l’éducation des filles dans les pays en développement. En bref, les statistiques montrent une amélioration constante jusqu’en 2008. La situation stagne depuis ce temps pour plusieurs raisons. Si le taux d’inscription à l’école est en hausse, le nombre total d’enfants l’est aussi. Certains pays se démarquent malgré tout en se rapprochant des Objectifs du Millénaire pour le développement de l’UNESCO relativement à l’accès à l’éducation primaire, dont le Malawi et la Zambie.
Ce qu’on peut tirer comme conclusion des deux conférences, c’est que les solutions à apporter ne peuvent être universelles, elles doivent tenir compte de chaque contexte.