Par Wanda BedardEn 2008 et 2011, la fondation 60 millions de filles a investi dans des classes de rattrapage pour les filles du primaire dans les camps de réfugiés de Dadaab et Kakuma au Kenya, et de Dzaleka au Malawi, le tout en collaboration avec notre merveilleux partenaire, l’Entraide universitaire mondiale Canada (EUMC) et, à travers lui, avec Windle Trust Kenya (WTK). Notre investissement total, au montant de 200 000 $, a permis à des centaines de jeunes filles d’avoir accès à des heures de classe supplémentaires, de façon à leur permettre de compléter avec succès leurs huit années d’école élémentaire. Notre subvention a aussi permis d’offrir un certain nombre de bourses d’études pour filles.Le programme a eu un franc succès et a été reçu avec enthousiasme par les filles. En dépit de leurs lourdes tâches domestiques, celles-ci ont allongé leur temps de travail et trouvé l’énergie nécessaire pour étudier encore davantage en vue de saisir cette chance de changer leur vie en poursuivant leurs études.Le mois dernier, EUMC nous est arrivé avec les meilleures nouvelles imaginables. À cause du succès de ces projets que nous avons subventionnés, EUMC et WTK ont pu obtenir une nouvelle subvention de 12 millions £ (environ 20 millions $ CAN) provenant du ministère du Développement international du Royaume-Uni, subvention qui leur permettra de poursuivre leur œuvre, mais à plus large échelle pour une durée de trois ans ! Ce nouveau programme intitulé « Équité dans les programmes d’éducation au Kenya » a pour but d’accroître la participation et les réalisations des filles dans les régions de Dadaab et Kakuma, ainsi que dans les communautés environnantes. Notre contribution et notre foi dans un partenariat avec les programmes d’EUMC ont résulté en un effet-levier multipliant par cent l’impact financier de ce que nous aurions pu faire uniquement par nous-mêmes !
60 millions de filles est à la recherche constante de moyens pour continuer à valoriser son expérience et ses capacités à recueillir des fonds. C’est ainsi que, l’an passé, nous avons créé une équipe de R&D à l’interne. Son but est de rechercher, découvrir et analyser les pratiques les plus efficaces, les plus innovatrices et les plus durables pour assurer le succès de l’éducation des filles dans les pays en développement. Nous sommes convaincus que le plus important impact de 60 millions de filles proviendra de la flexibilité et de la créativité de notre modèle : une approche «entrepreneuriale» au développement, à partir de notre réseau en constante croissance de bénévoles – spécialistes en éducation, universitaires, chercheurs, entrepreneurs sociaux et philanthropes – en collaboration avec nos partenaires de programmes.
Un investissement de 200 000 $ résultant en une subvention de 20 millions $, tel est le résultat d’avoir choisi des partenaires aux approches innovatrices en matière d’éducation des filles.
Par Vida FereydoonzadNotre conférence annuelle, le 23 octobre 2013, à 18h, à l’Ermitage du Collège de Montréal : Un regard en profondeur sur notre projet en Éthiopie qui utilise le sport et le jeu comme moyens, pour les filles, d’atteindre non seulement la réussite scolaire, mais aussi une plus grande confiance en soi, des capacités de leadership et de meilleures relations interpersonnelles.Le 4e tournoi de soccer de 2G2, le dimanche 16 juin 2013 au Parc Dorset, à Baie d’Urfé : Sortez vos souliers de soccer et participez au jeu ! Notre tournoi arrive bientôt et la compétition est plus féroce que jamais cette année. Nous avons des équipes qui reviennent pour gagner la première place et des nouvelles qui se joignent à nous pour ajouter au défi. Vous voulez avoir du plaisir au soleil ? Chacun est le bienvenu. Les équipes seront mixtes !Comment ça marche ? Nous avons besoin d’équipes composées d’environ 10 joueurs pour jouer au soccer extérieur à 6 joueurs. En vous enregistrant au coût de 20$ par joueur, on vous garantit un minimum de 3 parties et une journée d’exercice et de plaisir. Pour plus d’information, veuillez m’adresser un courriel à vida.fereydoonzad@hotmail.com. Faites-le savoir autour de vous et venez jouer pour une bonne cause !
Merci à l’équipe de soccer du Lakeshore qui continue à soutenir cette manifestation.
Par Paula GallagherLe 8 avril dernier, le chapitre de la Colombie Britannique a tenu un dîner et une conversation intimes avec Marc Kielburger, cofondateur d’Enfants Entraide (Free The Children) et de Me to We, auteur, activiste et figure emblématique canadienne. L’événement a eu lieu au Canadian Centre for Peace par une magnifique journée de printemps, soit un cadre idéal pour un après midi inspirant.Marc a présenté la philosophie de l’organisme Enfants Entraide à l’assistance ainsi que ses activités d’entreprise sociale et d’engagement communautaire très avant gardistes, non seulement en ce qui concerne les projets internationaux, mais également auprès des jeunes d’ici, au Canada.Cette année, nous nous associons avec Enfants Entraide pour réaliser un projet au Kenya. Bien sûr, nous souhaitions vivement en apprendre davantage sur l’école secondaire pour filles d’Oleleshwa, dans la région du Maasaï Mara. Marc nous a présenté un compte rendu direct en plus de nombreuses photos et d’anecdotes personnelles. Son exposé nous a tous reconfirmé l’importance capitale de l’éducation des filles. L’assistance était totalement captivée !
Toutes les personnes présentes qui souhaitaient parler avec Marc ont eu la chance de le faire. En fait, je ne suis pas certaine qu’il ait eu le temps de manger ! Il est un jeune homme des plus courtois et inspirants, un excellent modèle et une des personnes les plus occupées que j’ai jamais rencontrées ! L’assistance était très heureuse se constater à quel point le soutien de la fondation 60 millions de filles est précieux pour Marc et son organisme, en plus de partager la mission de l’accès à l’éducation pour toutes les filles du monde.
C’était une journée magnifique !
Par Wanda BedardSi l’on considère que ce pays a traversé une guerre civile brutale et dévastatrice longue d’une décennie, qui a finalement pris fin en 2002, ce que l’on a observé était incroyablement positif !En février, quatre membres de 60 millions de filles se sont rendues dans le district de Koinadugu, dans le nord de la Sierra Leone, à nos frais, afin de visiter des projets que nous avons financés avec notre partenaire, CAUSE Canada. Negin Atashband, notre graphiste par excellence, mes filles et spécialistes de 2G2, Vida et Liah Fereydoonzad, et moi même avons mis confort (!!), distance et temps de côté pour nous plonger pendant 10 jours dans la réalité du village de Kabala, où la population est de 15 000 habitants.Avec une température moyenne de 35° C, sans électricité (c. à d. sans ventilateurs, air conditionné, boissons froides), des nids de poule qui feraient la fierté des Montréalais, on peut dire que la vie était plus « rustique » que ce à quoi nous avons l’habitude. Cependant, l’accueil de Bev et de Paul Carrick, cofondateurs de CAUSE Canada, de leur personnel et de toutes les autres personnes que nous avons rencontrées (des centaines d’élèves, des enseignants, des directeurs et des mères) a largement compensé la moiteur, la chaleur et la poussière !
Si l’on jette un coup d’œil aux statistiques en éducation et en santé de la Sierra Leone, on se rend rapidement compte que l’accès à l’éducation, la parité hommes femmes, la diplomation et la mortalité maternelle comptent parmi les pires au monde. Et pourtant, ce dont nous avons été témoins à Kabala était surprenant et beaucoup plus positif que ce à quoi on peut s’attendre. Dans les écoles primaires, il y avait au moins autant de filles que de garçons dans les classes souvent débordantes d’élèves. Parfois, les filles étaient même plus nombreuses que les garçons. Les locaux étaient remplis même jusqu’en sixième année, dernière année scolaire du primaire en Sierra Leone. Dans les écoles secondaires, nous avons remarqué presque autant de filles que de garçons.
Nous avons rencontré le groupe de paires facilitatrices en alphabétisation que nous finançons. Ce groupe de 15 à 20 filles du secondaire consacre huit semaines de la formation d’été à apprendre comment enseigner la lecture et la phonétique aux élèves du primaire, à raison de quatre heures par semaine, de septembre à juin. En retour, elles obtiennent un accès à des ordinateurs pendant toute une journée les samedis et un soutien financier pour les aider avec les frais scolaires. Ces filles sont incroyablement motivées et assidues. De plus, elles servent de modèles aux jeunes filles et garçons avec qui elles travaillent dans les écoles primaires.
Nous avons également rencontré des groupes de femmes qui font partie des clubs de mères dans les écoles primaires. Grâce à une subvention initiale de 125 $ destinée à un fonds d’entretien des écoles, ces femmes ont augmenté la subvention à 500 $ en un an dans une des écoles et de plus de 4 000 $ en trois ans dans une autre école. L’argent est utilisé pour l’achat d’équipement et de bureaux, le maintien de l’école, l’offre de repas quotidiens grâce à des jardins communautaires, le soutien de nouveaux programmes (selon ce que le comité scolaire juge important pour l’école). Les clubs de mères, qui se basent de très près sur les principes fructueux de microfinancement, constituent une source incroyablement durable de soutien pour les écoles.
Bien que ce que nous avons vu contrastait terriblement avec ce que les statistiques mondiales de ce pays indiqueraient, il n’est pas difficile de comprendre que c’est en grande partie grâce à l’excellent partenariat de CAUSE Canada avec les communautés du district de Koinadugu. CAUSE Canada est dans la région depuis plus de 25 ans, c’est à dire que l’organisme était présent pendant la guerre civile durant laquelle il employait 75 personnes. En fait, au cours de notre séjour, cette solidarité avec les habitants de la Sierra Leone a été soulignée lorsque l’Université de Makeni a présenté un doctorat honorifique à Paul Carrick.
Bev et Paul ont été des guides exceptionnels pendant notre visite. Leur ouverture, leur sensibilité culturelle, leur croyance profonde en la justice sociale et leur esprit « entrepreneurial » débordaient de toutes parts. En outre, nous avons pu profiter de leur expérience de développement riche de plus de 60 années combinées entre les deux en Afrique, en Asie et en Amérique latine, en posant littéralement des centaines de questions et en absorbant leurs merveilleuses histoires.
J’ai personnellement beaucoup appris, non seulement sur les barrières, les contraintes et la difficulté d’offrir des programmes de développement, mais peut être davantage sur les occasions de changement incroyablement durable et bénéfique qui vont main dans la main avec la communauté locale.
Nous tenons à remercier vivement CAUSE Canada pour leur travail remarquable, leur profond engagement envers le changement et le soutien positifs, et leur accueil chaleureux. Notre investissement ne pourrait être entre meilleures mains !
Par Tanya GuyattApprendre aux enfants à penser de façon créative n’a jamais été aussi important que dans notre monde en rapide transformation où ce que l’on connaît devient moins important que la capacité d’apprendre et de s’adapter. Selon Sugata Mitra, considéré par certains comme un visionnaire (il a obtenu en février dernier un prix de 1 million de dollars de TEDTalks : « L’école telle que nous la connaissons est désuète. » Pour la remplacer, il propose la création d’une « École dans le nuage » (« School in the Cloud »), un apprentissage auto-dirigé basé sur Internet.
Le fondement de son raisonnement est que les enfants sont curieux par nature et que, avec la supervision minimale d’un enseignant (et même parfois sans aucune aide), ils peuvent s’éduquer eux-mêmes. Il a appelé son approche un « environnement d’apprentissage auto-organisé » (« Self-Organized Learning Environment » ou SOLE). Une « tutrice grand-mère » n’a qu’à donner à un groupe d’enfants, via Skype, un thème à étudier pour ensuite leur fournir des encouragements. Les enfants s’occupent du reste par eux-mêmes.
Le point de départ de SOLE est survenu en 1999, dans un bidonville de New Delhi, quand Mitra a installé un ordinateur dans un « trou dans le mur » : il s’agit d’un dispositif donnant aux enfants accès à un ordinateur au moyen d’une ouverture, insérée dans le mur d’une bâtisse. Après quelques mois, il a découvert que les enfants avaient appris par eux-mêmes suffisamment d’anglais pour faire fonctionner la souris et surfer sur Internet. Mi-sérieux, il affirmait que le seul regret des jeunes était que l’ordinateur n’allait pas assez vite ! Il a répété cette expérience dans toute l’Inde, insérant parfois des programmes avec des leçons de chimie avancée pour tester si les enfants pouvaient comprendre tout seuls. Cela a été le cas. Une idée a alors germé chez Mitra, celle de SOLE.
Cette expérience a des applications intéressantes, notamment dans les régions où les enseignants sont difficiles à trouver. Si on leur donnait les outils d’apprentissage, i.e. un ordinateur, un Internet à haut débit et un accès à un tuteur grand-parent via Skype, les enfants des pays en développement pourraient-ils apprendre par eux-mêmes ?
La méthode SOLE n’est toutefois pas une panacée pour améliorer l’accès et la qualité de l’éducation dans toutes les régions rurales, mais il s’agit là d’une voie nouvelle et intéressante pour l’apprentissage. En effet, plusieurs de ces idées novatrices peuvent être modifiées pour les régions n’ayant pas accès à un Internet à haut débit. Il est clair que ce sont précisément les élèves des régions les plus isolées et les plus pauvres qui pourront bénéficier, par ces nouveaux outils, d’une importante amélioration de leurs résultats scolaires.
Ceci dit, l’éducation reste toujours l’objectif principal ; néanmoins, l’utilisation de la technologie montre qu’il y a de nombreuses façons – outre la brique et le mortier – d’y parvenir. Le tutorat en ligne de la Khan Academy, par exemple, est très populaire, avec plus de 256 millions de visiteurs sur son canal dans YouTube. Son objectif est de dépasser l’environnement d’apprentissage scolaire traditionnel, avec ses classes, pour offrir aux jeunes autre chose, tels ces logiciels de tests en ligne qui corrigent les travaux et même encouragent les élèves en difficulté.
Un autre exemple nous est donné par une initiative sud-africaine, Yoza, qui propose aux enfants et aux jeunes des histoires en ligne pouvant être téléchargées gratuitement sur un téléphone cellulaire. Un rapport récent, dont le titre est « eTransformAfrica », considère lui aussi différentes façons dont les technologies de l’information peuvent être utilisées pour améliorer la vie des gens, incluant l’éducation. L’UNESCO a énoncé une déclaration sur l’apprentissage ouvert, un thème voisin de celui qui nous intéresse, et qui permettrait l’accès à du matériel éducatif gratuitement via Internet.
L’éducation est à la croisée des chemins. Il existe maintenant de formidables opportunités pour les jeunes, particulièrement dans les régions les plus éloignées et les plus défavorisées de la planète.
Par Lesley StewartLe 22 septembre 2012, l’entreprise Dormez-vous a tenu son troisième tournoi de golf annuel dans le but d’aider 60 millions de filles. Le thème était : « Au-delà des limites ».De partout au Canada, les employés, les commanditaires et les amis de Dormez-vous ainsi que ceux de Sleep Country Canada ont été invités à participer à ce tournoi, tenu au Club de Golf Whitlock d’Hudson. L’organisatrice, Lynn Martel, vice-présidente de Dormez-vous, a fait en sorte que chacun profite au maximum de sa journée. Et quelle journée !Un magnifique parcours de golf, un soleil radieux, des concours, des tirages avec de nombreux prix ainsi que des surprises ! Invitée à prendre la parole le soir, Wanda Bedard, notre présidente, a parlé du besoin d’une éducation de qualité pour les enfants des pays en développement. Elle a aussi insisté sur l’effet de transformation que la scolarisation des filles peut avoir sur les femmes, leur famille et leur communauté.
La culture d’entreprise de Dormez-vous met l’accent sur l’importance d’agir en bon citoyen dans les communautés où leurs magasins sont établis. Donner à une cause internationale représentait donc pour eux un certain écart par rapport à cette tradition : toutefois, Lynn a compris l’importance de la mission de 60 millions de filles consistant à rendre l’éducation accessible à tous, objectif partagé sans aucun doute par tous les Canadiens. Lors de cette journée, la générosité des golfeurs a permis de recueillir presque 13 000 $ pour aider nos projets de cette année en Éthiopie et au Kenya.
Par Lesley StewartLa Queen of Angels Academy (QAA), une école secondaire pour filles de Dorval, a un historique de générosité. Chaque année, l’institution choisit une œuvre caritative pour son projet du carême. Cette année encore, 60 millions de filles a bénéficié du grand cœur des élèves. Déjà en effet, en 2009, QAA avait recueilli plus de 9 000 $ pour notre projet au Honduras et, l’an dernier, plus de 7 000 $ pour notre projet en République démocratique du Congo.Cette année encore, QAA a choisi l’un de nos projets, celui du Kenya qui, en partenariat avec Enfants Entraide, vise la construction d’une école secondaire pour filles à Oleleshwa. Invitée pour lancer la campagne de financement, notre présidente, Wanda Bedard, a décrit l’effet de transformation que l’éducation peut avoir sur les filles, leur famille et leur communauté. Les élèves ont répondu avec enthousiasme et développé une myriade d’activités innovatrices. Elles ont vendu des bagues-sucettes, des tablettes de chocolat et des smoothies, ont organisé une journée pyjama, une compétition de gâteaux et un tirage. Les filles de Secondaire 5, pour leur part, ont tenu de nombreuses autres activités, dont une soirée pyjama.Quel enthousiasme et quelle générosité ! Les filles de la QAA apportent ainsi une différence réelle dans la vie de celles du Kenya.
Par Wanda BedardMerci d’avoir été si nombreux à voter pour le concours Radio-Canada/Manuvie – Gens de cœur, les votes sont arrivés par centaines. Le compte était très serré, il ne nous en manquait pas beaucoup pour atteindre le nombre de votes nécessaire pour remporter le don de 20 000 $. L’honneur est revenu à une jeune femme remarquable et dévouée, Véronique Bigras, pour son travail en soins palliatifs.Le concours a accru la visibilité de 60 millions de filles en plus, bien sûr, de fournir un don de 1 000 $ de Manuvie, dont nous sommes très reconnaissants.Nous vous remercions de nous avoir appuyés avec enthousiasme, d’avoir partagé l’événement dans vos réseaux et de nous avoir envoyé d’innombrables courriels nous souhaitant meilleurs vœux et succès. Quelle fantastique équipe nous formons ensemble !